Synopsis
Noël chez les Barand, c’est sacré ! Surtout pour Vincent, le père, qui se fait une joie de voir toute sa famille réunie. Quand ses enfants annulent leur venue au dernier moment, il ne conçoit pas l’idée de passer les fêtes en tête à tête avec sa femme. Il décide donc de se rendre dans une maison de retraite afin de convier une pensionnaire esseulée à venir fêter Noël chez eux. Débarquent alors Monique et sa meilleure amie Jeanne qui vont très vite prendre leurs aises et semer un joyeux bazar… Pour tous les quatre, ce 24 décembre promet d’être aussi explosif qu’inattendu !
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Genèse
Noël Joyeux est né d’une anecdote racontée à Clément Michel par sa mère : un couple de ses amis avait invité pour Noël une dame d’un Ehpad, qui est finalement venue accompagnée. À elles deux, elles “avaient totalement explosé la soirée. J’ai inventé tout le reste. Ce qui me plaisait, outre le point de départ étonnant et amusant, c’était de traiter du conflit de générations.”
Un coupe détonnant
Au moment de l’écriture, Clément Michel avait quelques idées en tête pour le casting sans qu’elles soient définitives. L’idée de proposer le scénario à Franck Dubosc s’est imposée ensuite assez rapidement et l’acteur a accepté. “J’ai eu alors envie d’une association inédite, inattendue, à laquelle j’avais pensé, et j’ai envoyé le scénario à Emmanuelle Devos, une actrice que j’aime profondément, que j’ai toujours trouvé drôle mais que je ne connaissais pas. Elle a, par chance, rapidement donné son accord, très excitée de travailler avec Franck. En tant que réalisateur mais aussi comme spectateur, c’est un duo que j’avais vraiment envie de voir à l’écran.”
Emmanuelle Devos
Peu habituée à tourner dans des comédies, l’actrice a pris grand plaisir à s’essayer à ce registre : “Tous les acteurs veulent faire des comédies surtout ceux qui, comme moi, évoluent plutôt dans du drame. En tournant le film j’ai compris que cela déplace le jeu à un autre endroit, ce que je connaissais au théâtre mais pas au cinéma. La comédie demande une énergie et une mécanique différentes et surtout une très grande vérité et donc un premier degré que j’ai trouvé vraiment intéressant à jouer.”
L´autre duo
Pour incarner les deux dames âgées, le réalisateur a choisi Danièle Lebrun et Danielle Fichaud. C’est par le biais de Gaumont qu’il a rencontrée cette dernière. Il a assisté à une projection d’Aline de Valérie Lemercier avant sa sortie et a eu immédiatement envie de lui envoyer le scénario de Noël Joyeux : “Je ne voyais personne d’autre pour ce rôle. Miracle, cinq jours après, elle disait oui. Il fallait alors lui trouver la partenaire idéale et Danièle Lebrun fait partie des actrices cultes qui m’ont fait rêver au théâtre et au cinéma. Quand elle a donné son accord j’ai été transi de bonheur. Déjà naturellement le contraste entre elles était une promesse forte, aussi bien en comédie qu’en émotion.”
Le titre
“Le titre s’est imposé à moi immédiatement avant même que je commence à écrire. Joyeux Noël ? Oui et alors ? Noël Joyeux, on sent bien tout de suite que ça va être le bazar. On devine comme une promesse : tout va se passer à l’envers“, explique Clément Michel.