Regarder en avant-première Louise Violet, un film de Eric Besnard avec Alexandra Lamy, Grégory Gadebois et Jérôme Kircher. Synopsis 1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet doit y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rendpopulaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents. Voir la bande annonce En savoir plus Raconter un long combat Sensible aux problèmes d’éducation, Eric Besnard est depuis toujours attaché à la laïcité: “Notre République unie autour de la laïcité est agressée. Je voulais montrer d’où l’on vient, qui l’on est, et que cela n’a pas été facile pour en arriver là. C’est l’histoire d’un long combatpour obtenir l’école gratuite pour tous. Des femmes et des hommes se sont battus, sont parfois morts pour ça. Mon boulot c’est d’en parler.“ Un personnage réel ? Pour les besoins du film, Eric Besnard a cherché à se documenter sur ces premières institutrices mais a trouvé peu de sources. Il a alors puisé dans les recherches effectuées sur les institutrices de l’entre-deux guerres, en particulier le travail de l’historienne Mona Ozouf. Girl next door Le choix d’Alexandra Lamy dans le rôle-titre s’est imposé comme une évidence pour le réalisateur, qui souhaitait confronter une actrice de cinéma à des comédiens issus du théâtre. Il déclare au sujet de l’actrice : “Populaire dans les deux sens du terme, c’est typiquement la « girl next door » capable de faire face aux personnages masculins qu’elle va affronter et de se les mettre dans la poche.“ Il souhaitait lui donner un rôle dramatique dans lequel elle devait contenir l’énergie qu’elle déploie habituellement dans la comédie. Des contraintes enrichissantes Louise Violet est le premier film d’époque dans lequel joue Alexandra Lamy. Les costumes, la perruque et la richesse du texte ont été pour elle des contraintes enrichissantes : “Le corset, toute la journée, au bout d’un moment on n’en peut plus. Mais il apportait cette silhouettetrès féminine et douce et surtout une posture, une droiture, presque une retenue au personnage. Une ou deux fois j’ai voulu le desserrer un peu et ça marchait moins bien, j’étaismoins Louise.“ L’actrice reconnaît que camper un tel personnage a été un challenge, d’autant qu’on ne lui offre pas souvent ce genre de rôles : “Des battantes j’en ai joué, mais une femme chez qui l’on sent que le feu couve sous la glace c’était nouveau.“
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