Ciné-club: La Venue de l´avenir

Ciné-club: La Venue de l´avenir

Quand

27 octobre 2025    
20h30 - 23h00

Kino am Raschplatz
Raschplatz 5, Hanovre, Basse-Saxe, 30161, Région de Hanovre

Type d’évènement

Ciné-club: La venue de l´avenir . Lundi 11 aout à 20:30, Kino am Raschplatz.

Regarder en avant-première le film réalisé par Cédric Klapisch avec Suzanne Lindon, Abraham Wapler et Vincent Macaigne

Synopsis

Aujourd’hui, en 2025, une trentaine de personnes issues d’une même famille apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre d’entre eux, Seb, Abdel, Céline et Guy sont chargés d’en faire l’état des lieux. Ces lointains “cousins” vont alors découvrir des trésors cachés dans cette vieille maison. Ils vont se retrouver sur les traces d’une mystérieuse Adèle qui a quitté sa Normandie natale, à 20 ans. Cette Adèle se retrouve à Paris en 1895, au moment où cette ville est en pleine révolution industrielle et culturelle. Pour les quatre cousins, ce voyage introspectif dans leur généalogie va leur faire découvrir ce moment si particulier de la fin du XIXe siècle où la photographie s’inventait et l’impressionnisme naissait. Ce face à face entre les deux époques 2025 et 1895 remettra en question leur présent et leurs idéaux et racontera le sens de : La venue de l’avenir.

Bande annonce

La Venue de l’avenir a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2025, une première pour Cédric Klapisch.

En savoir plus:

Une obsession pour Paris avant 1900 
Cédric Klapisch a toujours été fasciné par le Paris de la fin du XIXe siècle. Son tout premier court-métrage, Ce qui me meut, s’y déroulait déjà. L’idée de faire un film en costumes et de rendre hommage à cette époque lui trottait dans la tête depuis longtemps. Ce projet était aussi l’occasion de concrétiser sa passion pour les photographes comme Atget, Marville ou Nadar, qui ont figé sur pellicule un Paris disparu. La Venue de l’avenir est ainsi née d’un désir profond de mêler histoire intime et grande Histoire.

Un film né en Normandie et dans les musées 
L’écriture du scénario a commencé par une semaine en Normandie avec Santiago Amigorena. Ensemble, le cinéaste et son co-scénariste ont arpenté les musées (Orsay, Marmottan, Le Havre, Honfleur…) et se sont plongés dans la littérature de l’époque. Le roman Scènes de la vie de bohème d’Henri Murger a particulièrement nourri leur travail. Cette démarche documentaire a nourri de nombreuses scènes du film, donnant au récit une assise historique crédible.

Un film d’époque très coûteux 
Tourner un film en costumes de 1895 avec des calèches, des chevaux, des omnibus et 80 figurants nécessite une logistique colossale. Klapisch, habitué à filmer avec spontanéité dans des décors contemporains, a dû adapter sa méthode. Il décrit La Venue de l’avenir comme un défi technique et humain, où chaque plan d’époque demandait des heures de préparation. Il voulait cependant que cette reconstitution garde une forme de légèreté et de vérité quotidienne.

Une esthétique inspirée par les autochromes et l’impressionnisme
Cédric Klapisch a travaillé avec son chef opérateur Alexis Kavyrchine pour donner une texture particulière à l’image. Pour 1895, ils ont cherché à imiter les autochromes, premières photos couleur, avec du grain, des contrastes doux et une lumière naturelle. Ils ont aussi repris des cadrages directement inspirés de tableaux de Monet ou Degas. Le film débute même par un plan conçu comme une reconstitution d’un tableau de Monet peint à la gare Saint-Lazare.